
HISTORIQUE DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE GALLICANE
DES GAULES OU DE FRANCE
Création historique : Concile d'Arles en l'an 361, présidé par Sa Sainteté le Pape Libère qui reconnaît Saint Hilaire (Évêque de Poitiers) comme Évêque de l’Église des Gaules.
Établissement de l'Ecclesia Francorum : A Reims en l'an 496, le Roi des Francs Clovis reçoit le baptême de l'Archevêque de l’Église des Gaules Rémi de Reims qui deviendra Saint Rémi, lequel utilise pour l'onction royale la sainte ampoule du Saint Chrême.
La dynastie royale capétienne : en l'an 987, la famille royale de France se perpétue par la dynastie d'Hugues Capet, lequel reçu la continuité dynastique de l'onction royale par un Évêque Gallican, Monseigneur Adalberon d'Ardennes, Évêque de Reims, représentant l’Église des Gaules.
La pragmatique sanction de Saint-Louis : L’Église romaine souhaitant remettre en cause les libertés de l’Église des Gaules (acquises en l'an 361), cela incita le Roi de France Saint-Louis à promulguer un édit affirmant la totale indépendance de l’Église Gallicane, concernant notamment le choix des Évêques, les conciles nationaux. Cet édit s'appelle pragmatique sanction.
La pragmatique sanction du Roi Charles VII : en l'an 1438, ce roi réaffirma les droits de l’Église des Gaules par une deuxième pragmatique sanction qui fut signée par l’Épiscopat de l’Église Gallicane de France.
Le Concile de Bâle : en l'an 1433, les Archevêques Catholiques Gallicans d'Arles, de Tours, de Lyon, de Marseille défendent les libertés gallicanes.
Assemblée du Clergé de France : le 19 mars 1682 déclaration des 4 articles par l’Évêque Bossuet lequel réaffirme l'identité et les libertés de l’Église Gallicane face à l’Église Catholique Romaine. L'assemblée avec l'accord du Roi Soleil Louis XIV se déclara publiquement l’Église de France et ancienne Église des Gaules soit Église Catholique Gallicane.
Concordat entre la France et le Saint Siège : l'empereur Français Napoléon I, signe le 15 juillet 1801 avec Sa Sainteté le Pape Pie VII le concordat qui rétablit les libertés gallicanes et inscrit les 4 articles gallicans de Bossuet (de 1682) dans le catéchisme. C'est une reconnaissance papale officielle.
Le dernier Roi Catholique Gallican de France : en l'an 1830, Charles X se fait sacrer Roi avec la sainte ampoule et l'antique rituel de l’Église des Gaules. La loi de 1905 abrogea le Concordat et les libertés Gallicanes.
Loi du 2 janvier 1907 : la France crée une loi permettant aux fidèles d'un culte de se constituer en associations cultuelles afin de gérer les Églises et les biens qui permettent le culte. Cette loi fait suite à la loi de séparation de l’Église et de l’État du 9 décembre 1905, laquelle est encore en vigueur.
Décret du gouvernement de Vichy 1940 : interdiction de l’Église Catholique Gallicane.
1950 : rétablissement de l’Église Catholique Gallicane en France, mais ses 2000 lieux de culte en France furent attribués à la Sainte Église Apostolique et Romaine. Élection de Sa Béatitude Mgr. Bernard Isidore Jalbert-Ville comme Premier Patriarche très Chrétien de l’Église Catholique Gallicane.
1957 : succession de Mgr Joseph Poncelin d'Eschevannes au Patriarcat de l’Église Catholique Gallicane.
1970 : succession de Mgr Guy Patrick Truchemotte au Patriarcat de l’Église Catholique Gallicane.
1987 : décès de Mgr Guy Patrick Truchemotte, scission et création de plusieurs juridictions à Bordeaux, à Paris et en Provence, dont celle de l’Église Catholique Gallicane de France en 1988 dirigée par le Primat actuel : Mgr Franck William SCHAFFNER.